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Recherche par auteur : Haene, François d'

639 résultats. Page 24 sur 32.

Lu par : Patrice Rungs
Durée : 6h.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 21062
Résumé:" La maladie n'est pas allégorique. Elle est mon sujet : je la situe, la décris. Ce que l'on pourrait appeler la peste-Camus n'est pas mon propos. Je rêve d'écrire une Description de la maladie de P. à la façon de la Description de l'Égypte que, publia Vivant Denon en 1809. C'est une forêt, la maladie ! un labyrinthe, une maison inconnue qu'on visite dans la nuit. Tout ce qu'il s'y passe ! Les mensonges à dévoiler, les vérités à contourner. Regarde où tu marches. Je ne cherche pas à dire cela en disant ceci, ni ceci en disant cela, je vous raconte le paysage, droit devant, j'essaie de n'en pas détourner les yeux, alors que le conseil le plus souvent donné, avec une insistance grondeuse, bourrue, est justement de me carapater, de dérober (nul cavalier ne te ramènera sur l'obstacle), pas de dignité ! pas de grands airs, fais semblant de ne pas les voir, les garces postées là, à t'attendre, en blouses et bonnets, qui te disent : "Un peu engourdi, hein ? ce matin..."
Lu par : Michel Audierne
Durée : 3h. 28min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 26396
Résumé:Par un jeu de digressions, commentaires, interprétations, analogies, souvenirs et autres propos annexes, ce roman redonne chair et sens au récit fait par la journaliste Florence Aubenas le 14 juin 2005 en conférence de presse. Hussein Hanoun al-Saai et elle venaient de passer six mois en Irak, retenus en otages. Récit repris in extenso.
Durée : 9h. 27min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 21595
Résumé:Rousseau, Diderot et Grimm ont-ils fait ensemble le Voyage d'Italie ? Seul, Lambert, valet d'exception, pourra vous en convaincre : " Ma mère m'a donné la vie sans prévenir sur une table d'office, à l'heure du souper, entre potage à l'oseille et entremets, la cuisinière, à ce qu'on m'a dit, coupant ce qui me rattachait à ma mère de son couteau le mieux affilé, comme de la pane de mouton. J'ai manqué d'être bouilli par une servante habituée à plumer la volaille, n'ayant pas trouver de meilleure idée que de ma tremper dans une eau tout juste sortie du feu pour m'ôter la saloperie visqueuse dont elle me voyait enduit. Lavé d'un jaune d'œuf fraîchement pondu, gratté comme une jeune carotte, rincé, séché, serré dans des langes et couché sur un lit de poireaux, j'ai attendu sans pleurer, à ce qu'on m'a dit longtemps après, dans un panier, la fin d'un grand souper, au milieu des allées et des venues de tous les gens de cuisine, tandis que ma mère recouverte d'un drap se désespérait de manquer à son service. "
Durée : 3h. 59min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 22771
Résumé:C'est un vieil homme qui s'éteint, péniblement alité. Pas n'importe quel homme, mais le plus grand critique gastronomique du monde, qui est parvenu à hausser un art mineur au rang des plus prestigieux, a fait et défait des réputations. Après quelques décennies de boustifailles, d'agapes, "des flots de vin, d'alcools en tout genre, après une vie dans le beurre, la crème, la sauce, la friture, l'excès à toute heure", le vieil homme tire sa révérence, rend son tablier, sa plume. Ce n'est rien, sinon qu'in extremis "une seule chose importe" : le souvenir d'une saveur, "vérité première et ultime de toute une vie". Quelque chose qui lui échappe. Quelque chose d'originel et de merveilleux. Une saveur oubliée, nichée au fond de la mémoire. Il cherche et il ne trouve pas. La quête de cette saveur, qui pourrait bien être une gourmandise, tout au bout de la vie, est l'occasion de retracer pour le vieil homme l'itinéraire d'une existence vouée à la gastronomie. Un itinéraire tantôt dessiné dans la complaisance ou l'humilité tardive, tantôt redessiné sans concession par les proches de ce pape de la cuisine, les uns après les autres, et toujours à la première personne. Roman à plusieurs voix donc, en une langue parfumée et savoureuse, brossant le portrait d'un homme et le bilan complexe d'une vie à la fois faite de générosité et d'égoïsme. Pour un premier roman, Muriel Barbery réussit là un coup de maître.
Lu par : François Goy
Durée : 6h. 41min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 21126
Résumé:1715-1774 : Louis le Bien Aimé était beau, cultivé ; son royaume était fertile, riche, paisible, instruit. Ce royaume avec ses savants, ses écrivains, ses routes et ses ponts était admiré dans l'Europe. Le monarque répugnait à gouverner, il n'avait pas la volonté d'imposer sa marque. L'auteur nous éclaire sur un règne et l'évolution de la monarchie qui servit de modèle au despotisme éclairé.
Durée : 12h. 49min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 22552
Résumé:François Bluche, connu du grand public depuis son Despotisme éclairé (1968) et son Louis XIV traduit d'Oxford à Moscou, n'est pas seulement historien. A l'instar de son maître Pierre Gaxotte, il quitte volontiers les sentiers battus. Il se transforme en polémiste (Lamentable Clio), en critique (Le Petit Monde de la comtesse de Ségur), en théologien (La Foi chrétienne). Au grand scandale de ses collègues de Sorbonne, il a même tâté du roman historique avec Le Journal secret de Louis XIV (éditions du Rocher, 1998). Ne restait qu'à devenir mémorialiste: c'est à la mode. Il s'y est risqué en 1991 (Le Grenier à sel, éditions de Fallois). Nous n'avons pas voulu le rééditer sans retouches ni corrections, et sans chapitres nouveaux. C'est aujourd'hui 77 ans d'enthousiasme, témoin d'une vie atypique, studieuse, parfois aventureuse, toujours un peu baroque. On y trouvera des portraits inédits Bernard de Fallois, Roger Wybot curieusement déguisé en astrologue, Jean Raspail et Vladimir Volkoff. Mais le même dosage d'humour et de tendresse. Il sera question de snobs et de sots, de chats de gouttière et du royaume de Patagonie, des Salons du livre et de la fin de Satan.
Durée : 13h. 35min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 21326
Résumé:" On croit connaître le cardinal de Richelieu. Il compte parmi les six ou sept figures de proue de l'histoire de France, admiré, rarement aimé. On croit le connaître, mais il est mal connu. Pour nos contemporains, il reste l'homme rouge, le bourreau des Grands, le personnage sévère, fourbe et sadique imaginé à la suite des Trois Mousquetaires. On lui attribue la victoire sur La Rochelle (ce qui est vrai) et la conquête des frontières naturelles (ce qui est faux). On lui attribue la victoire sur la maison d'Autriche (ce qui est vrai), le culte d'une raison d'Etat cynique et la laïcisation de la politique (ce qui est faux). Certains livres érudits ont essayé de donner de Richelieu une image améliorée et du coup embellissent leur héros ou en font un homme pieux, un peu trop édifiant. L'essai de François Bluche, qui privilégie l'homme à travers l'œuvre, fera découvrir un personnage plus compliqué que sa légende, moins terrible - s'il n'est pas toujours rassurant. Non dépourvu d'humanité, voire d'humour. Le fondateur de l'académie française est décidément autre chose qu'un politique sans pitié ".
Lu par : Daniel Schreiber
Durée : 6h. 27min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 22719
Résumé:En toutes les religions, l'hospitalité est sacrée. Cependant, l'histoire nous enseigne qu'entre les religions, les lois de l'hospitalité sont souvent abolies, et c'est alors le rejet qui est sacré. Pourquoi ce blocage ? Et surtout : comment dépasser les interdits doctrinaux et les peurs invétérées, pour permettre que la force et la saveur de l'hospitalité irriguent enfin la pratique du dialogue entre les religions ? Avec le concile Vatican II, les chrétiens ont entamé une telle démarche. Accueilli dans les milieux bouddhistes zen au Japon, Pierre-François de Béthune a été transformé par cette expérience. Il a alors décidé d'aller plus avant sur le chemin de l'hospitalité, par la pratique et par la réflexion. Il atteste aujourd'hui que, au cœur de toutes les traditions religieuses, et particulièrement dans l'Évangile, se trouve une énergie spirituelle qui permet de faire pleinement aboutir ce mouvement d'accueil. En racontant ses rencontres et les initiations reçues dans les échanges spirituels, ce moine bénédictin nous confie ici sa découverte : il est possible d'allier l'exigence d'un attachement exclusif au Christ, et celle d'une ouverture inconditionnelle en son nom.
Lu par : Laurence Bardin
Durée : 9h. 24min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 26658
Résumé:Il n'y a pas d'homme moins « normal » qu'un président de la République. On n'accède pas à l'Élysée par sa normalité. Quel homme normal sacrifierait ses jours et ses nuits pour y parvenir, puis exercer un pouvoir aussi difficile, presque impossible par ces temps de crise ? Ses amis disent de François Hollande qu'il est un galet : dur à l'intérieur, lisse à l'extérieur, résistant au flux et au reflux. L'histoire racontée dans ce livre, celle des débuts de son quinquennat, commence bien. Pourtant, à l'automne, la frontière entre le « rose » et le « gris » est devenue on ne peut plus imprécise. Reprenant la riche formule de ses Cahiers secrets de la Ve République, Michèle Cotta raconte les premiers mois du nouveau quinquennat grâce à plus d'une cinquantaine d'entretiens avec ceux qui, à gauche comme à droite, en ont été les observateurs les mieux renseignés ou les principaux acteurs, à commencer par le président de la République et son Premier ministre.
Durée : 5h. 36min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 29344
Résumé:Les signaux sont chaque jour plus clairs : la phase actuelle de mondialisation touche à sa fin. Née dans les années 1980 avec le système boursier mondial et la chute du mur de Berlin, elle a reposé sur une utopie: une planète unifiée par le libre-échange, régie par le marché et la démocratie. Mais aujourd'hui, le courant protectionniste remonte. Des entreprises, notamment américaines, relocalisent leurs industries dans leur pays. L'OMC tremble. Partout, le nationalisme déborde. Plus personne n'a honte de protéger son économie et de jouer sur sa monnaie. Il ne faut pas regretter la mondialisation. Malgré son indéniable effet de rattrapage pour des pays pauvres, bien peu en ont profité. Avec clarté et humour, François Lenglet décrit le monde qui vient. Un univers où les classes moyennes tiendront leur revanche et où le parasitisme des mafias volera en éclats.
Durée : 4h. 36min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 26618
Résumé:Mille milliards ont déjà été dépensés pour tenter de sauver l'euro. Et ce sont les contribuables qui ont été rançonnés par les plans de rigueur, au profit des épargnants et de la finance. Une stratégie suicidaire qui peut conduire à l'explosion de la monnaie unique. François Lenglet, le journaliste qui a su poser les bonnes questions économiques aux candidats pendant la campagne présidentielle de 2012, revient ici sur les causes de la périlleuse situation française et explore les scénarios pour l'année à venir. Il explique comment la crise de l'euro dissimule une opposition entre les générations et les modèles de société. Un véritable hold-up des rentiers est en cours. Saurons-nous l'arrêter ?
Lu par : Danielle Laborde
Durée : 3h. 57min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 27183
Résumé:Une petite ville dans laquelle deux ans durant, on va une fois par semaine. Les gens et leurs visages, les paroles qu'on a reçues, et la ville elle-même dans son trou de montagne, la terre, des usines mortes, des maisons sans toit. Ce qui force à écrire, c'est que les mots qu'on a reçus n'auront peut-être pas d'autre mémoire, et qu'ils vous hantent : un dépôt trop lourd. De ces visages qu'on a connus, l'un a disparu. Maintenant, c'est par cette mémoire d'une jeune morte que toute la ville vous apparaît : ce qui se joue ici, dans la petite ville, c'est bien plus qu'un fragment du monde, mais toutes ses tensions rassemblées. Alors, le livre n'est plus ce " journal " qu'on projetait, mais bien le choc et l'émotion où on a été, à connaître ces visages et recueillir ces mots. Et c'est à la fiction d'en organiser les images, au nom de cette mémoire.
Lu par : Evelyne Fournier
Durée : 10h. 8min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 23954
Résumé:Havre mythique de la liberté, porte de l'Amérique, banquière du continent, mosaïque de cultures, symbole des succès d'une super-puissance et des tensions qui la déchirent, New York est d'abord fille du capitalisme. Tôt devenue un paradis du commerce, elle vit au rythme de ses docks, de ses ateliers, de ses bureaux, et son dynamisme en fait la rivale de Londres dans la domination de l'économie mondiale. La métropole des rives de l'Hudson ne cesse de changer d'échelle. Les premiers gratte-ciel s'élèvent près de Wall Street à la fin du XIXe siècle, et la population double entre 1900 et 1940. Little Italy, le quartier juif du Lower East Side, Harlem : New York est en même temps une seconde Babel et Metropolis. Sa modernité ne tient pas seulement à ses paysages urbains, féeriques selon les uns, dantesques selon d'autres ; elle repose sur sa capacité à surmonter ses contradictions et à innover. Capitale de l'information, c'est elle qui invente l'industrie des loisirs, les théâtres de Broadway et les parcs d'attraction de Coney Island. Au cœur de l'avant-garde, haut lieu du jazz et des débats d'idées, elle accueille artistes et intellectuels du monde entier qui renforcent son magnétisme. Aujourd'hui centre de la culture planétaire et paradigme du rêve américain, elle continue à attirer de nouveaux immigrants. " New York n'est pas une ville finie, écrivait Le Corbusier, c'est une ville en devenir. "
Durée : 9h. 33min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 29405
Résumé:"Je désire m'adresser aux fidèles chrétiens, pour les inviter à une nouvelle étape évangélisatrice marquée par cette joie et indiquer des voies pour la marche de l'Eglise dans les prochaines années" : dès les premières lignes de l'exhortation apostolique Evangelii gaudium ("La joie de l'Evangile"), publiée mardi 26 novembre à midi, le pape François entend donner le ton à un texte auquel il reconnaît lui-même "une signification programmatique". C'est dans la rencontre personnelle avec le Christ que le chrétien trouve la source de l'action évangélisatrice.
Lu par : Louis Belon
Durée : 11h. 56min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 25288
Résumé:L'éclatement actuel du champ des théories sociologiques ne renvoie pas seulement à l'histoire des idées ; il s'inscrit dans une mutation sociale profonde qui conduit à abandonner la représentation classique d'une société conçue comme un ordre, où l'on peut identifier l'action sociale aux " lois " du système. En fait, ce que l'on appelle " la société " n'est plus réductible à un système intégré, un mode de production et un Etat national. Dès lors, l'objet même de la sociologie change : elle doit décrire des expériences sociales, c'est-à-dire les conduites individuelles de chacun d'entre nous. Celles-ci combinent plusieurs rationalités et plusieurs logiques, elles se présentent comme la juxtaposition d'appartenances communautaires, des calculs du marché et des exigences d'une authenticité individuelle ; et le seul principe d'unité de l'expérience sociale est le travail sur lui-même que poursuit chacun de nous afin de se percevoir comme l'auteur de sa propre vie.
Lu par : Manon
Durée : 8h. 38min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 28641
Résumé:Une vision intime de Claude François, célèbre chanteur populaire, bien au-delà des apparences.
Lu par : Pierre Gautier
Durée : 24h. 44min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 21564
Résumé:Le 18 juillet 1936, une partie de l'armée espagnole se soulève pour renverser la IIe République, née en 1931 et coupable, selon les généraux félons, de conduire à la révolution. La guerre civile commence, mettant aux prises d'un côté les démocrates et les organisations ouvrières, de l'autre les militaires rebelles conduits par Franco et les partis de droite et d'extrême droite soutenus par l'Église. L'Espagne voit s'affronter directement les trois grandes tendances politiques qui marquèrent le début du siècle, les " trois R " : réforme, révolution et réaction. En 1939, cette dernière l'emporte, installant une dictature qui durera jusqu'en 1975. La guerre d'Espagne, souvent considérée comme la préfiguration de la Seconde Guerre mondiale, fut avant tout un conflit national, une guerre qui traversa les moindres villages, une véritable convulsion de toute la société espagnole. Une des premières histoires de cet affrontement crucial des années 1930 qui, loin des images d'Épinal et du discours militant, nous fait pénétrer au cœur des villages, des organisations et des institutions en guerre, et fait le point des recherches les plus récentes.
Lu par : Baghadoust
Durée : 3h. 41min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 25525
Résumé:À quoi sert vraiment un sociologue ? Producteur de savoir, le sociologue peut-il se soumettre à un principe d'utilité ? Est-il contestataire, idéologue, expert... ? Si prompt à se demander à quoi servent les autres, le sociologue s'est-il lui-même posé la question ? Observateur aguerri des grandes questions sociales (école, mouvements sociaux, banlieue, justice), François Dubet nous invite à partager son regard de sociologue. Sans héroïsme ni forfanterie, le sociologue contemporain peut apparaître sous les traits modestes d'un acteur de terrain, se confrontant à la prose du monde, proposant à la société ses services, enquêtant, vérifiant, conseillant souvent, critiquant parfois. Mais lorsque les mythes religieux et les contrats sociaux ne suffisent plus à expliquer comment tiennent, se forment et se transforment les sociétés, le sociologue peut aussi répondre au besoin des sociétés modernes de se connaître et d'agir sur elles-mêmes. Ni apologiste, ni pessimiste, François Dubet lève le voile sur la suspicion dont on voudrait frapper la sociologie et nous livre un témoignage de l'intérieur, au-delà des sentiers battus.
Durée : 1h. 57min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 21355
Résumé:" Le destin a voulu qu'à partir d'un certain moment de ma vie, je sois devenu porteur de deux langues, chinoise et française. Était-ce tout à fait dû au destin ? A moins qu'il y entrât tout de même une part de volonté délibérée ? Toujours est-il que j'ai tenté de relever le défi en assumant, à ma manière, les deux langues, jusqu'à en tirer les extrêmes conséquences. Deux langues complexes, que communément on qualifie de "grandes", chargées qu'elles sont d'histoire et de culture. Et surtout, deux langues de nature si différente qu'elles creusent entre elles le plus grand écart qu'on puisse imaginer. [...] Rien d'étonnant à ce que depuis lors, au cœur de mon aventure linguistique orientée vers l'amour pour une langue adoptée, trône un thème majeur : le dialogue... "
Lu par : Myriam Dupuis
Durée : 8h. 15min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 24265
Résumé:Un jour de printemps 1615, près de Stuttgart, une vieille femme du nom de Katharina s'emporte au cours d'une discussion avec Ursula, l'une de ses amies. Elle lâche une insulte de trop : c'est la brouille. Ursula répand une série de calomnies autour de Katharina. La justice finit par s'en mêler et Katharina, qui fait front, se retrouve devant le bailli, accusée de sorcellerie : on la jette en prison. Au XVIIe siècle, l'accusé a pour première tâche de démontrer son innocence. Mais Katharina n'est pas n'importe qui ; c'est la mère de Johannes Kepler, un des créateurs de l'astronomie moderne. Fort de sa renommée et des appuis dont il dispose en haut lieu, il va remuer ciel et terre pour défendre sa mère contre la calomnie et contre la veulerie de ceux qui emboîtent le pas à Ursula. Fils de sorcière est la narration romancée de la lutte de Johannes Kepler contre la haine et la superstition, dont il est parfois lui-même la victime. Nombreux sont ceux qui ont hâte de se partager les biens de sa mère, bourreau compris. Mais il faut pour cela que Katharina soit reconnue coupable, ce qui amplifie encore l'acharnement de ses ennemis. Fils de sorcière est également le récit d'une enquête policière qui ne se déclenche pas après la découverte d'un crime mais à la suite d une accusation gratuite. Les méthodes d'investigation du XVIIe siècle ont de quoi surprendre : faute d'expertises scientifiques, inexistantes, la conviction du tribunal se fondait sur des témoignages ahurissants et sur les aveux arrachés à l'accusé par la torture. Les choses ont-elles tellement changé ?